15 mai 2011

RPS



L'immolation par le feu d'un salarié de France Telecom le 26 avril dernier montre bien que la question de la souffrance au travail reste d'une triste actualité.
En 2009 après plusieurs suicides chez l'opérateur de télécommunications et chez Renault, le gouvernement avait lancé un plan d'urgence sur les RPS. Seules les 1300 entreprises de plus de 1000 salariés étaient concernées par l'obligation d'ouvrir des négociations.
Aujourd'hui le bilan de ce plan est ....quasi nul !
-234 accords
-250 plans d'actions
-le reste .......ZERO
Avec dans 80 % des cas des accords de méthodes qui plannifient pas grand chose si ce n'est de la concertation pour au final faire un diagnostic qui appelent dans le meilleur des cas , un suivi personnalisé ou une assistance individuelle.
Et la Fnac n'échappe pas à cet échec avec :
-une première méthode d'audition des RPS partielle et partiale suivi d'une seconde en cours qui n'offre aucune garantie en terme de fiabilité (travail des "référents" surréalistes vis à vis de leurs collègues interrogés)
-une incapacité à admettre que ce sont les méthodes de travail qui engendrent le stress en priorité

Conscient des limites d'un tel dispositif, le ministre X Bertrand renvoie les négociation au niveau des branches (commission mixte paritaire des conventions collectives) Pour FO c'est clairement le meilleur niveau pour négocier de vrais accords afin de couvrir le plus grand nombre
Concernant la Fnac , nous resterons attentifs au sujet du traitement des RPS et nous renouvelons à nouveau notre double demande initiale :
-associer pleinement les CHSCT tout en sous traitant auprès d'un cabinet indépendant le mode opératoire d'une telle enquête.