29 déc. 2016

Au mépris gouvernemental se rajoute le mépris patronal du commerce

Communiqué de la Fédération des Employés & Cadres - Section Commerce - 28 décembre 2016
Sur un quinquennat, finissant, au service du patronat (en particulier des grandes entreprises), nous pouvons compter les points qui se résument à 27 centimes d’augmentation brute du SMIC depuis juillet 2012.

L’augmentation ridicule, méprisante, insultante, du SMIC 2017, reste dans la même lignée des précédentes que les salariés du commerce ont subies. Bien entendu, pire est la situation des temps partiels qui ne voient pas diminuer les coûts fixes pour aller travailler, en particulier les transports.

FO COMMERCE rappelle que la majorité des temps partiels sont des femmes. Ce qui les cantonne aux rôles de salaire d’appoint quand elles sont en couple. Est-ce cela la promotion de l’égalité professionnelle ?

Malgré la petitesse de cette piécette de 9 centimes d’euros d’augmentation BRUTE du SMIC horaire, la très grande majorité des grilles de minima salariaux du Commerce non alimentaire est noyée sous ce geste qui représente 7 centimes NETS de l’heure.

Sur la trentaine de conventions collectives, il n’y en a que cinq qui se trouvent un peu au-dessus.


Et pourtant, les entreprises du commerce ont bénéficié :
  • du CICE,
  • du pacte de responsabilité,
  • de la loi Macron (qui généralise le travail du dimanche),
  • de la loi El Khomri (qui permet, entre autres, de diminuer la rémunération et de déroger aux conventions collectives), 
  • et bien d’autres cadeaux faits par Hollande, Valls, El Khomri, Macron... principalement.

FO COMMERCE n’oublie pas que les patrons des grandes enseignes se portent très bien socialement et fiscalement.

FO COMMERCE n’a pas attendu pour envoyer ses revendications à toutes les branches pour une ouverture rapide des négociations dans les conventions collectives, seul niveau de négociation pour les salariés démunis d’Organisation Syndicale, comme dans les TPE.